La pollution de l’air en France
Les polluants de l’air
De nombreuses molécules sont comptabilisées, s’agissant de la pollution de l’air. On distingue en particulier 8 grandes familles de polluants :
- PM, les particules en suspension ;
- NOx, l’oxyde d’azote ;
- SO2, le dioxyde de soufre ;
- COV, les composés organiques volatils ;
- O3, l’ozone ;
- NH3, l’ammoniac ;
- HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques ;
- les métaux lourds.
Si certains de ces composés sont présents naturellement dans l’atmosphère, c’est en fait leur concentration qui est problématique. Celle-ci est augmentée dans l’air, en quasi-totalité du fait des différentes activités humaines, bien que certains phénomènes naturels puissent ponctuellement contribuer à l’augmentation de la pollution.
Ainsi les épisodes de grands froids ou de fortes chaleurs, lorsqu’il n’y a pas de vents, des pics de pollution peuvent survenir dans les grandes villes et points chauds d’activité industrielle. Également, une éruption volcanique augmente fortement le taux de dioxyde de soufre dans l’air.
Risques de la pollution de l’air sur la santé
La pollution de l’air présente de nombreux risques sur la santé humaine, à court et long terme.
Les effets dits “immédiats” se font ressentir après quelques minutes à quelques heures d’exposition à une atmosphère polluée. Ils peuvent se traduire par des irritations oculaires ou des voies respiratoires, mais également par le déclenchement ou l’aggravation de crises d’asthme, ou encore par l’apparition de troubles cardio-vasculaires ou respiratoires.
Pour leur part, les effets à long terme de la pollution de l’air sont plus insidieux. Ils sont liés à des expositions répétées ou continues à une atmosphère polluée, tout au long de la vie. Concrètement, cette pollution est tenue pour responsable d’une diminution de l’espérance de vie et peuvent contribuer à l’apparition ou à l’aggravation de certaines maladies chroniques tels les cancers, troubles cardio-vasculaires ou respiratoires, etc.
Etat de la qualité de l’air en France
En France, la qualité de l’air est encadrée par des normes définies au niveau européen, qui détermine des concentrations maximales de polluants à na pas dépasser et vise l’amélioration progressive de la qualité de l’air pas la diminution des émissions des particules polluantes.
La qualité de l’air français est étudiée, analysée et mesurée au niveau national par le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA). Dans chaque région cependant, c’est une Association agréée de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) qui effectue les mesures de qualité de l’air. Ces institutions sont toutes dépendantes du Ministère de l’Environnement.
Ainsi en 2018, il a été établi que la qualité de l’air en France tend à s’améliorer. Néanmoins, des dépassements de normes demeurent, bien que moins fréquents et moins nombreux. Une marche à suivre pour le pays, en matière de protection de la santé humaine.
Exemple de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes par exemple, l’AASQA Atmo a précisé, dans son rapport 2019, les améliorations sur l’ensemble du territoire régional en matière de qualité de l’air.
Toutefois, la région n’est pas exemplaire pour autant : la pollution à l’ozone reste en effet un point d’attention particulier, en particulier dans le département du l’Isère, avec le bassin grenoblois. Le département du Rhône et plus spécifiquement la ville de Lyon, sont pour leur part davantage encouragés à tenir des mesures pour lutter contre les particules en suspension, principalement induites pas le trafic routier.